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Aimé Césaire est mort
Le Martiniquais Aimé Césaire, décédé ce jeudi à 94 ans, qui a consacré sa vie à la poésie et à la politique, était le père du concept de négritude.
LIBERATION.FR : jeudi 17 avril 2008
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Le poète martiniquais Aimé Césaire, 94 ans, chantre de la «négritude», est décédé jeudi matin au CHU de Fort-de-France (Martinique), où il était hospitalisé depuis le 9 avril, a-t-on appris jeudi de source gouvernementale.

Depuis son hospitalisation, pour des affections «de nature cardiologique», à l’hôpital Pierre Zobda-Quitman de Fort-de-France, des rumeurs alarmistes circulaient sur son état de santé, qualifié de «préoccupant» par ses médecins.

Aimé Césaire fut, avec le Sénégalais Léopold Sédar Senghor et le Guyanais Léon-Gontran Damas, l’un des chantres du courant de la «Négritude».

L’auteur du «Cahier d’un retour au pays natal» avait consacré sa vie à la poésie et à la politique. Principale figure des Antilles françaises, il fut depuis les années 1930 de tous les combats contre le colonialisme et le racisme.

Les Martiniquais attendaient ces derniers jours avec sérénité et dans la discrétion l’évolution de l’état de santé d’Aimé Césaire, notamment à Fort-de-France, la ville dont il fut le maire pendant 56 ans, de 1945 à 2001.

Le président Nicolas Sarkozy avait salué le 26 juin dernier en Aimé Césaire le poète et «homme d’action», «porteur d’un message de paix, de tolérance et d’ouverture», à l’occasion du 94e anniversaire de l’écrivain, dans une lettre rendue publique par l’Elysée.

Après avoir refusé de rencontrer M. Sarkozy lors d’un voyage prévu, puis annulé, aux Antilles en 2005, le poète martiniquais avait finalement reçu en mars 2006 celui qui était alors ministre de l’Intérieur.


Décès de la chanteuse ivoirienne "Joëlle C."

Friday, 15.02.2008, 10:34pm (GMT+1)


 

La nouvelle est tombée, très tôt ce vendredi matin, comme un couperet et a provoqué un effet sismique dans le champ d’affection de nombreux ivoiriens. Joëlle C est morte dans la grande souffrance d’une maladie inconnue.


Jusqu’à ce que cette triste nouvelle parcourt le tout Abidjan ce vendredi matin, aucun signe ne présageait une telle tragédie. L’artiste s’est fait oubliée ces derniers temps. ‘’Ces parents avaient délibérément caché la maladie de l’artiste pour éviter que la presse en fasse ces choux gras’’, a confié un membre de sa famille. Résultat, la mort de Joëlle C a surpris plus d’un Ivoirien, ce vendredi matin.

Dans les rues chaudes de la capitale économique ivoirienne, chacun y va de son commentaire. La Radio nationale ainsi que la Télévision ivoirienne, qui n’avaient pas plus amples informations autour de cette mort surprenante, se sont limitées à diffuser des morceaux de l’artiste dans la matinée. Quant aux journaux écrits, ils font, en ce moment, des mains et des pieds pour recueillir le plus d’informations pour leurs éditions de demain.

Pour mémoire, Joëlle Séka, à l’état civil, a débuté sa carrière au début des années 90 comme choriste dans l’orchestre du GATL (armée de l’air) pour ensuite atterrir dans le King vision de Gadji Celi. A partir de 1998, la chanteuse se lance dans une carrière solo avec un premier album intitulé « Yala ». Mais c’est avec son album « Prends moi C’ l’amour », en 2002, que la chanteuse a cartonné.

African Global News



La musique ivoirienne est encore en deuil avec Joëlle C. qui a rendu l`âme dans la nuit du jeudi à vendredi à la PISAM. La petite au visage d`éternelle candide. Elle nous avait habitués à des surprises. Mais pas de la sorte. Surtout que cette surprise a un air 100% funeste. Joëlle C., une casanière indécrottable n`était pas une habituée aux coups, aux frous-frous des strass et des paillettes, aux pages à scandales des magazines peoples. On comprend pourquoi dans ses derniers moments, elle a réussi à "dribbler " tout le monde. Traînant sa maladie dans les cliniques abidjanaises, à l`insu de la presse à scandales. Elle souffrait terriblement. Et lorsque le mal s`est aggravé, elle a été internée à la clinique Farra. Là-bas, tout va de mal en pis. "Moi, c`est le samedi que j`ai été informée. Je suis allée la voir. Son cas était tellement grave que j`ai négocié une prise en charge pour la PISAM. Et c`est là-bas qu`on a fait le diagnostic… ", lâche Marie Louise Asseu qui était pour elle, une sorte de mère spirituelle. Le diagnostic est implacable. La petite souffrait d`une insuffisance rénale. Et c`est au sommet où les médecins s`apprêtaient à faire une dialyse qu`elle a rendu l`âme dans la nuit du jeudi à vendredi à 21 h 20. "C`est à partir de 22h que nous avons diffusé la nouvelle de sa mort ", dit l`un de ses proches. A Cocody, non loin de la RTI, le domicile de Georges Aziz, son manager ne désemplit pas depuis ce matin. Il est pris d`assaut par tous ceux qui ont connu ou aimé Joëlle C. En attendant ses parents qui ont été informés hier, officiellement à Abobo par Marie Louise Asseu. C`est donc Aziz qui reçoit les condoléances des amis du milieu du show-biz. "J`ai trop souffert ! J`ai trop souffert. Elle me disait que ça va aller Aziz…", Fond-il en larmes. Les yeux rougis par les flots de larmes, il enchaîne les cigarettes… Peut-être pour tenir. A la vue de David Tayorault, il n`arrive plus à maintenir ses émotions et s`effondre dans ses bras. A côté, Marie-Louise tente de contenir ses larmes. Mais en vain. Dans la foulée, une autre jeune fille, sûrement une proche crie jusqu`à s`écrouler au sol. Depuis le matin, les artistes ivoiriens, les managers, les journalistes… défilent au domicile d`Aziz. Inconsolable, il se sent presque "trahi". Puisque pour Joëlle C., il était même prêt à tout. Il venait de lui décrocher un contrat presque en or avec un important opérateur de téléphonie mobile. Dans la journée du jeudi, elle devait même donner un spectacle au Golf Hôtel. Et triste ironie du sort hier matin, des tourneurs béninois ignorant qu`elle venait de décéder, ont joint le manager sur son portable. Il était question de la programmer à Cotonou. Hélas… Joëlle C., jeune célibataire, laisse dernière elle, un gamin de 12 ans. Elle laisse aussi une carrière avec plusieurs albums dont le dernier, Kita continue encore de se vendre. Depuis hier, ses chansons sont de plus en plus demandées. "Depuis ce matin, les demandes sont montées en ce qui concerne Joëlle C.", constate le gérant d`un kiosque à cassettes. Et hier, les différentes chaînes abidjanaises (radios et télé) lui ont rendu un véritable hommage en ne jouant que du Joëlle C. Avec à la clé, des émissions et des reportages qui lui sont concernés. Après son divorce d`avec un certain Alioun en France, elle avait pris le coup. Et s`était donc alors retirée à l`église chez Guy Vincent, en attendant de rencontrer l`élu de son coeur. Aux dernières nouvelles, elle avait même quitté Guy Vincent pour une église évangélique. Joëlle C. était un pur produit du show-biz. Mais elle vivait en dehors du show-biz, la foi en Dieu. Depuis quelques années, elle menait presque une vie de moine. Loin des ombres et des lumières du monde dans lequel elle vivait pourtant. Les témoignages sur son compte vont pleuvoir. La SOTRA et les transporteurs ont donné le ton hier, en observant une minute de silence pour elle. Puisqu`elle avait le talent. Mais croquait aussi la vie sobrement. A sa manière. Chez les Bété, on dit : "On ne meurt pas comme ça".

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